Le besoin de créer un pont

Ce qui va passer à l’histoire comme « les années Covid-19» restera sans doute dans nos mémoires comme une époque synonyme de la perte de pans de nos précieuses libertés.

Du marasme qui s’en est suivi, on retiendra que l’humain est au centre de tout. Traditionnellement, le golf-sport est un fleuve qui coule paisiblement entre deux rives, le monde des amateurs à droite et celui des professionnels à gauche.

Les crues saisonnières sont peu notables, les abandons de l’activité sont compensés par l’arrivée contrôlée de nouveaux adeptes de la discipline. Jusqu’au Covid qui a déversé des milliers de confinés dans les espaces verts des golfs pour pouvoir respirer librement en retrouvant la nature.

Le flot de nouveaux pratiquants a fait déborder le fleuve en plusieurs endroits. S’il est vrai que le joueur est le centre de tout car sans joueurs il n’y a pas de golf et pas de sport, il est aussi vrai qu’il doit être initié aux règles et comportements du jeu.

La formation du joueur pour la pratique d’un sport qui incite à progresser ne s’arrête jamais, elle est en continu.

C’est sur cette nécessité et sa qualité que souvent les mondes des deux rives s’opposent. Dès lors, le besoin de créer un pont pour que les idées de l’un, ses réalités, soient comprises par l’autre, dans l’intérêt du joueur, me semble indispensable.